FRANCE | CANADA | |
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Parution : | 30/09/10 | |
Prix : | 17.95 € | |
ISBN : | 9782749912837 | |
Pages : | 240 | |
Format : | 14 / 22 |
JE NE POUVAIS PAS L'ABANDONNER
« J’ai écrit ce livre– Pour éclairer les personnes qui n’ont vu dans ce drame dit "des bébés congelés" qu’une monstruosité sans pardon possible.– Pour décrire la détresse qu’on éprouve face à une femme aimée et une mère aimante qui ne se reconnaît plus dans ses actes et qu’on ne peut pas abandonner.– Pour apporter, étant passé par là, un peu de réconfort aux victimes directes ou collatérales du déni de grossesse dans ses dérives extrêmes, que m’ont expliquées d’éminents spécialistes.– Pour dire comment j’ai fait, plutôt que de m’écrouler… LE CHOIX DE COMPRENDRE. » Il y eut d’abord la stupeur. Puis la révolte. Jean-Louis Courjault, qui a lui-même alerté la police de la présence de ces bébés dans le congélateur de leur maison de Séoul, se retrouve mis en examen pour complicité d’assassinat dès que sa femme avoue. Mais avoue quoi ? Des crimes ou un état pathologique ? Elle ne sait pas, ne se souvient pas, « Comment ai-je pu faire ça ? ». Devant pareille détresse, et au fil de ses recherches, Jean-Louis, innocenté, devine que son épouse ne relève pas de la Justice mais de la psychiatrie. Il ne peut pas l’abandonner. Il ne peut pas se laisser aller à son propre désespoir. Il faut élever les enfants, les protéger de la rumeur médiatique qui clame urbi et orbi « Cette femme est un monstre », aider Véronique, qu’il aime, à sortir de son trou noir, échapper lui-même à la culpabilisation : « Qu’aurais-je dû voir, dire, faire ? »Des experts du déni de grossesse l’aideront à admettre les aberrations de cet état, encore mal accepté par certains médecins, par la Justice et par le public.Ce livre n’est pas le fait d’un mari aveuglé par l’amour, mais celui d’un homme qui a su aimer au-delà de l’épreuve, et dont la compassion comme la quête de savoir nous incitent à ne pas rejeter, d’emblée, des phénomènes qui nous dépassent.Partager