Quand on a été pauvre à Manille, esclave à Abu Dhabi où l’on s’était expatriée pour pouvoir élever ses quatre enfants, qu’on se retrouve à Paris et qu’on est conviée à faire la cuisine chez M. Sirven, on s’estime déjà très heureuse. Mais quand l’amour arrive, en plus, on remercie le Ciel et l’on voue à ce compagnon une fidélité sans faille. Lorsque Alfred Sirven devient un fugitif dans son pays natal, Vilma le suit dans sa cavale. Aux Philippines, elle l’enlève – dans une course poursuite mémorable – à la barbe des policiers. Lorsqu’il est arrêté, elle s’effondre, puis se relève, et attend… « Le 26 juin 2004, à Deauville, je suis devenue Mme Sirven. Pour le meilleur et pour le pire. Je me plais à croire que le pire est derrière nous. Et je me réjouis de penser qu’à défaut des plus belles années, il nous reste à vivre le meilleur de nous-mêmes. »

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