VIVA FAVELA !

JOAQUIM MÉLO

Séminariste rebelle, rétif aux discours de l’Église qui confie le sort des pauvres à Dieu, Joaquim Melo décide de vivre dans ce que les Brésiliens appellent une favela, un grand bidonville fait de carton, de tôle, de plastique et d’argile, laissé à l’abandon, sans eau potable, sans électricité et sans canalisation : « Je pense que c’est l’expérience la plus émouvante et la plus mortifiante qui soit. Dans les décharges, vous n’arrivez même plus à faire la différence entre êtres humains, animaux, vautours essentiellement, et ordures. » Révolté par ces conditions de vie, et tout particulièrement par la mort d’une petite fille atteinte du choléra, Joaquim décide d’aider les favelos à prendre leur destin en main. Il met ainsi en place un système de ramassage d’ordures, d’adduction d’eau et un réseau routier.Militant acharné, Joaquim se bat clandestinement contre la dictature brésilienne. Avec les favelos, il envahit un lotissement neuf afin d’obtenir de l’argent de l’État pour construire de nouvelles habitations sur des zones non inondables. Et il va encore plus loin : il crée une monnaie communautaire, appelée Palmas, qui permet de développer le commerce et l’échange de services au sein même de la favela. Aujourd’hui, et après bien des péripéties avec la banque officielle brésilienne, le modèle de la banque Palmas est reconnu dans tout le Brésil et dans le monde entier. Plus de 2 000 favelas ont ainsi été sauvées de la pauvreté grâce à cet homme exceptionnel.Dans ce livre, Joaquim Melo revient sur sa vocation et sur les étapes de sa vie. Il nous confie ses craintes et relate ses victoires pour que les favelas et les bidonvilles du monde entier ne soient plus des quartiers de misère et de maladie.

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  • TÉMOIGNAGES MÉMOIRES
  • Séminariste rebelle, rétif aux discours de l’Église qui confie le sort des pauvres à Dieu, Joaquim Melo décide de vivre dans ce que les Brésiliens appellent une favela, un grand bidonville fait de carton, de tôle, de plastique et d’argile, laissé à l’abandon, sans eau potable, sans électricité et sans canalisation : « Je pense que c’est [...]

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