Derrière les hauts murs des pénitenciers canadiens où elle avait été incarcérée pour avoir « enlevé » son fils et sa fille, Nathalie Gettliffe avait écrit aux siens des Lettres de prison, que Michel Lafon a publiées, parce que c’était un appel au secours. En fait, la jeune femme avait simplement voulu soustraire Maximilien et Joséphine aux dangereuses manœuvres d’illuminés mystiques qui avaient déjà circonvenu son mari et brisé son couple. Aujourd’hui transférée en France et sous liberté conditionnelle, elle nous livre le récit intégral de son calvaire, jusqu’aux conditions de détention abominables qui ont failli être fatales au bébé qu’elle attendait.De retour en Ardèche auprès de son nouveau compagnon et des deux enfants qu’elle a eus avec lui, Nathalie Gettliffe ne saurait pourtant se réjouir : elle n’a plus le droit de voir ses deux aînés, désormais entre les mains de leur père et de ses gourous. Cette condamnation fait d’elle une Mère interdite, qui ne peut renoncer au combat.

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